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ROSIER, c’est d'abord une histoire de famille qui se confond avec celle du village de Gordes

A l’aube du XXème siècle, Gordes est un bourg éprouvé par l’exode de ses habitants. Comme bien des villages des plateaux et des monts du Vaucluse, il est au plus bas après avoir durement subi les deux redoutables fléaux de la misère et des épidémies. Ils ont fait périr la plupart des activités artisanales et chassé les habitants. Les maisons ont été abandonnées puis détruites par leurs propriétaires ou par les effets ravageurs du temps. Des terres sont alors proposées gratuitement aux paysans qui souhaitent venir s’y installer. Ainsi, Gordes redevient peu à peu un village d’agriculteurs.

Pour mieux comprendre l’histoire familiale ROSIER à Gordes, il faut remonter au grand-père Joseph, qui découvre ce bourg perché des monts du Vaucluse au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.

Alors architecte à Marseille, Joseph Rosier découvre le village de Gordes par hasard. Il tombe littéralement amoureux de ces murs en pierres plates, grisées par le temps, épousant les sinuosités du terrain, à l'alignement et la finition de leur agencement parfaits. Il est très impressionné par les vues, la lumière et la rigueur de l'architecture locale.
Mais à cette époque le village offre un spectacle de maisons en ruine. Pendant plusieurs mois, au travers du curé du village qui tient à l’époque le rôle d’entremetteur immobilier, il cherche à acheter une ferme à rénover, mais il finit par acheter un terrain en périphérie du village pour la simple raison qu’il est alimenté par le réseau public d'eau potable. Le projet est ficelé et il fait construire pierre après pierre sa maison de vacances, nouvel ancrage provençal de la famille.

Son fils Christian-Jacques va y passer toutes les vacances de son enfance. Ses cabanes ont pour décor la garrigue, les bories, la place ou encore le château. Le village devient son terrain de jeu favori, une façon de s’enraciner solidement dans ce paysage. Il va grandir, se construire à Gordes. L’adolescent sait déjà qu’il viendra y vivre définitivement un jour.

A cette époque, quelques rares artistes se sont déjà implantés dans le village alors désert. Ainsi, le peintre André Lhote y achète une maison et fait peu à peu venir ses amis : Marc Chagall en 1940, le photographe Willy Ronis en 1948, puis d’autres encore.

Mais dans les années 50, Gordes connaît un nouvel élan. Il attire une pléiade d’artistes qui trouvent dans son isolement, sa lumière et ses paysages, une source d’inspiration. Réunis par leur appartenance à la galerie Denise René, Jean Deyrolle, Victor Vasarely, Jean Dewasne… choisissent Gordes. Ils en attirent bien d’autres, fidèles visiteurs ou résidents.

La vie de Christian-Jacques se partage ainsi entre Gordes, animé de ces vies d’artistes, et la ville de Marseille. Il souhaite devenir architecte comme son père mais ce dernier le dissuade, pensant que ce n’est pas un métier d’avenir. Formé une année aux Beaux-Arts, il suit finalement des études de Droit et de Notariat puis devient clerc de notaire près de Marseille. Mais dès que l’occasion lui est donnée, il se met en route vers Gordes.
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