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Article paru dans le magazine Résidences Secondaires du groupe Le Figaro : Vaucluse, Résidence des arts et paysages

Vaucluse, Résidence des arts et paysages

Dans cette région à la fois authentique et empreinte de modernité, cinq spécialistes de la pierre décryptent l'évolution de ce marché typique de la résidence secondaire.

Les intervenants : Carola Wagner Carola Wagner Immobilier, Jean-Christophe ROSIER, Agence ROSIER Gordes Immobilier, Mylène Murano Agence Mylène Murano-Orpi, Marie-Madeleine Nelson Un Mas en Provence, Henning Hartmann Immo-Grambois Festival d’Avignon, théâtre antique d’Orange, escalade du mont Ventoux, grand cru Châteauneuf-du-Pape… si l’on ajoute le Luberon, le soleil, l’air pur et la lavande, voici autant d’images qui évoquent toute la richesse d’un art de vivre qui symbolise à merveille le Vaucluse.

C’est dans ce département de la région Provence- Alpes-Côte d’Azur, territoire chéri des résidences secondaires, que nous avons réuni, dans l’Hostellerie de la Grangette, à Velleron, cinq professionnels du secteur afin de mettre en lumière, en toute transparence, l’évolution du marché local de la pierre.

L’état du marché dans le Vaucluse. Comme partout, le ralentissement de l’activité constaté généralement depuis le mois de septembre 2008, a touché les agences immobilières de la région avec plus ou moins d’impact. Et comme partout, le mot “crise”, amplifié par les médias généralistes, a sans l’attentisme. Rien de comparable cependant avec la situation vécue au début des années 90, lorsque le marché souffrait de paralysie chronique. Ici, même si chaque intervenant reconnaît que 2009 va être plus difficile comparativement aux années fastes, la confiance est de mise : “Il va y avoir des affaires à réaliser et l’on a plutôt intérêt aujourd’hui à investir dans la pierre”, assure Jean-Christophe Rosier (Agence Rosier, Gordes Immobilier). D’autant que la plupart des prix ont été réajustés, et que le premier trimestre a marqué la fin des biens surévalués. “Pour les acquéreurs, la période que nous vivons est assez avantageuse, ils ont le choix et les prix baissent tout de même un peu”, indique Carola Wagner (Carola Wagner Immobilier). Diversité des prix et des biens Il faut dire qu’ici, en termes de prix et côté résidences, on a l’embarras du choix. “Une maison de village, bien restaurée, avec trois ou quatre chambres, peut s’acquérir entre 400 000 € et 500 000 €”, témoigne Mylène Murano (Agence Mylène Murano – Orpi) puis de nous livrer, à titre d’exemples, “des petits bastidans entièrement restaurés avec piscine et un hectare et demi de terrain, proposés autour de 600 000 €. À Forcalquier, qui est un peu le Luberon extrême nord, un presbytère à rénover avec jardin est affiché à 490 000 €, et il y a de bonnes affaires comme une bergerie qui dispose de 320 m2 habitables, 200 m2 de dépendances, pour 680 000 €”, ajoute-t-elle. Pour sa part, Jean-Christophe Rosier fait état de “belles propriétés à des prix raisonnables, comme des maisons de village ou des petits mas contemporains en pierre, disponibles sur la commune de Gordes autour de 700 000 €.”

Au niveau des demandes, Henning Hartmann (Immo-Grambois) souligne, de son côté, que celles-ci se cristallisent souvent sur “des maisons de village autour de 300 000 € et des villas qui sont à rafraîchir autour de 375 000 €”. Quant à Marie-Madeleine Nelson (Un Mas en Provence), elle tient à souligner cette tendance : “De plus en plus de propriétaires décident de mettre leurs maisons en vente ; en général, celles-ci se situent dans une fourchette entre 500 000 et 800 000 €. Il y a des mas à restaurer dans ces prix-là, mais ils peuvent parfois atteindre plus de 1 500 000 €. On trouve aussi des maisons de village avec jardins, des propriétés à rénover et des petites résidences en pierre de Gordes, qui disposent toutes d’une piscine et d’un jardin.” Parmi les secteurs les plus prisés, si Henning Hartmann évoque les charmantes villes de Manosque, Cadarache et Aix-en-Provence, Marie-Madeleine Nelson met en avant “le triangle d’or Gordes-Ménerbes-Bonnieux”, quand Carola Wagner sent une évolution avec une forte attractivité du Comtat Venaissin et que Mylène Murano abonde dans son sens : “Les gens qui choisissent la Haute-Provence sont ceux qui recherchent le plus d’authenticité. Le Luberon est toujours aussi demandé, mais ceux qui viennent ici sont en quête de territoires différents où il y a moins d’urbanisation et qui sont avant tout en demande de calme, d’espace…”

En ce qui concerne le profil des acquéreurs de résidences secondaires, les capitaines d’industrie et les artistes perpétuent une tradition bien ancrée dans ce territoire provençal qui fait des émules hétéroclites mais fidèles, des Parisiens jusqu’aux Américains, en passant par les Suisses, les Néerlandais, les Belges ou encore les Britanniques.

Authenticité et dynamisme Il faut dire que les atouts de la région sont nombreux et qu’ils sont pour beaucoup dans cette formidable attractivité : “Le climat, l’ensoleillement, le fameux mistral qui permet d’avoir le ciel bleu toute l’année, la nature exceptionnellement préservée, le mont Ventoux, le Luberon… le thym et le romarin sauvages, que l’on peut humer ici en pleine nature, ce qui est un véritable privilège, même à l’échelle européenne”, témoigne Jean-Christophe Rosier. Et puis, il y a les marchés, l’authenticité de la région, avec ce vent culturel qui souffle à loisir… Ici, chaque ville ou village propose ses festivités durant l’été. En juillet, par exemple, c’est le temps du célèbre Festival d’Avignon, des chorégraphies d’Orange, des Estivales à Carpentras… Mais il faut également noter le Melon en fête à Cavaillon, le Marché médiéval à Mornas, les Polymusicales à Bollène, la Fête du vin à Visan, les Tréteaux de Nuit et le salon de la faïence à Apt… Au mois d’août, les soirées d’été rythment le village de Gordes, le marché flottant prend ses quartiers à L’Isle-surla- Sorgue, tout le village de Sault fleure bon la lavande, la fête romaine est sublimée à Orange… “On peut aller au spectacle tous les soirs, pendant deux mois”, se réjouit Marie-Madeleine Nelson, tandis que Carola Wagner conclut sur “la richesse et la variété des paysages, à une heure de la montagne et à une heure de la mer”.

Un territoire en perpétuel mouvement, mais doté d’un patrimoine hors du commun et d’un charme intemporel. Le Vaucluse a un bel avenir devant lui.

Article de Olivier Marin, pour le magazine Résidences Secondaires du groupe le Figaro, édition Avril - Mai 2009.

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